décembre 2010
- mardi 18 janvier 2011 à 13h20
- On m'a dit que j'avais plus de liberté sur internet. On m'a dit que je n'avais plus rien à craindre maintenant.
Moi, je n'ai connu que vous. Votre gouvernement a grandi en même temps que moi et à vrai dire j'ai toujours été fière d'être Tunisienne. Les villes et les villages si chaleureux, de Ain Draham à Douz. Il y'a toujours ce fameux
sourire aux lèvres de mes compatriotes et ces inconnus qui sont prêts à nous aider au détours d'une ruelle. le 3atar du coin qui connait toute notre vie et le fils du voisin qui demande en criant à la fenêtre à des heures pas possibles du
- mardi 18 janvier 2011 à 13h21
- Comme une étape dans ma vie, dans nos vie à tous, La Révolution du Jasmin devait avoir lieu. On le savait depuis notre naissance. On savait que ça ne durerait pas et qu'un jour il aurait fallu faire quelque chose... Avec l'âge on comprenait un peu plus que la date fatidique approchait. On se le murmurait entre nous sans se rendre compte que le murmure se propageait dans tout le pays pour se transformer en allumette.
Je croyais habiter un paisible petit pays où tout allait bien, je tentais de fermer les yeux sur ce que disait les médias sur mon gouvernement et je marchais droit comme
- mardi 18 janvier 2011 à 13h36
- J ai préféré garder ces écrits quelques temps au brouillon car je n'avais pas le temps et que en même temps qu'une joie intense, une peur que je n'avais jamais ressentie me submergeait.
Mon profil Facebook est devenu un vrai combat au quotidien. Comme tous mes amis. Nous avons mis de côté nos problèmes de coeurs et nos petites embrouilles. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour le sang de mes compatriotes aurait pu couler car la police qui devait assurer notre sécurité s'est révélée bien plus criminelle que tous les criminels qu'elle disait poursuivre.
Ca tire de partout et je me