la Perle

Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de lui?

dimanche 26 juin 2011 à 15h10

Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?


Continuer à ignorer ton existence. Faire semblant que rien ne m’a touché. Continuer à t’ignorer, au risque de te perdre ? (pour la cent septième fois et un quart..)


T’es le genre de personne qui me rend folle. Ca fait longtemps que tu as compris que pour m’avoir, il fallait me tourner en bourrique. Ca fait longtemps que tu as compris que je ne suis attirée que par les relations compliquées, difficile sans queue ni tête. Ca fait longtemps que tu sais que c’est mon goût pour le défi et la peur de l’échec qui me pousse vers ce genre de relation.


L’autre soir on s’est parlé. Je sais que ce n’était qu’un prétexte pour que je te remonte le moral. Peut être que les heures qu’on passait au téléphone alors qu’on habitait le même coin t’ont soudainement manqués ? Mais bordel, ça fait quatre ans. T’aurais pu te réveiller avant, non ?


Quatre ans, c 'est pas rien. J’en ai fait du chemin tu sais. J’avais cru pouvoir me débarrasser de ton démon une bonne fois pour toute. Je suis sortie avec un mec pendant trois ans dans le seul but de t’oublier. J’ai même fait le grand saut dans le vide. Celui qui me faisait trop peur. Celui qui m’a poussé à devenir ce que je suis aujourd’hui. Tout ça, j’aurais aimé te le raconter. Mais c’est dur de confier ses douleurs sentimentales à la personne qu’on aime, n’est ce pas ?


Tu sais quoi, je ne sais plus quoi faire. C’est tellement évident, tu n’es pas un mec pour moi. Tu pourrais me dire dix mille fois que je te manque, ou bien même une seule fois en été en me serrant fort contre toi, ça ne changera rien. J’essaye de ne pas voir que tu t’es toujours comporté bizarrement avec moi. J’essaye d’oublier nos longues discussions de ces jours au lycée, où nous étions convaincus que "amis pour la vie" voulait dire l’une des plus belle amitié que je n’ai jamais connue.


J’ai pensé pendant longtemps que j’étais la méchante de l’histoire. Le genre de meilleure amie qui tombe amoureuse de son pote et qui en plus a le culot de lui dire. J’ai toujours pensé que j’étais la méchante parce que tu avais les larmes aux yeux quand je te l’ai annoncé.
Ce jour là, j’ai brisé quelque chose. Ce jour là ma vie a changé à jamais.


Au fond de moi j’ai toujours su que tu n’aimais pas mon physique. C’est tellement marrant parce que je t’ai jamais trouvé exceptionnel.Mon type de gars, c’est pas vraiment toi.
Mais voilà, fallait que tu sois le plus beau gosse de la promo. Fallait que tu baises toutes les filles qui passaient sur ta route. Fallait que tu sois le Don Juan du lycée. Et moi, fallait que je reste vierge. C’était important pour moi, tu sais.Tu l’as toujours respecté, même ces soirs là où tu me parlais pas. C’est incroyable, tu as empêché des connards de me prendre mon âme de petites filles.
Ca a toujours été compliqué. Je pourrais en écrire un roman.


C’est fou. J’oublierai jamais tes baisers. Je crois que c’était les plus beaux de ma vie avec un homme. Il y avait une douceur amère que je ne pourrais plus jamais retrouver. J’oublierai jamais cet instant où tu m’as juré qu’avec moi, ce n’était pas du baratin. Tu m’as dit que tu n’étais pas prêt pour ce genre de choses. Que ce genre de choses, te faisait peur.
Et puis comme le temps passait, qu’on était plus dans la même classe et qu’on n’arrivait plus à trouver le temps de se reparler, on s’est éloigné.
Pourtant, de temps en temps, c’était bien moi qui recevait le mail "Ca va pas, j ai besoin de tes conseils"
Pourtant tu m’honorais encore, quand arrivé à tunis, la première personne que tu appelais, c’était moi.Mais bon, c’est tout ce que tu faisais. On se voyait, tu disais "tu m’as manqué", on se faisait un calin et puis chacun repartait vivre sa vie de son côté.
Ces deux derniers été, on ne les a pas vraiment passé ensemble. Tu m’as surveillé de loin en me disant "laisse tomber ce con" ou bien "physiquement il fait pas le poids ni même moralement". Tu refusais mes coups de coeur en deux secondes de discussion. J’ai jamais compris pourquoi tu me faisais ça.


Et maintenant tu reviens vers moi, comme si de rien n’était. Tu me lâches un "maintenant que t’as mon numéro, appelles moi + souvent", comme si c’était aussi facile que ça.


Y’a trop de non dits et moi je flippe. Je flippe de retomber totalement dingue de toi. Je flippe que tu me fasses encore plus mal. Je suis totalement perdue.


Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?